Retour en Chartreuse

Nous avons sous estimé le temps dont nous disposions et le séjour passé dans le Vercors a été trop court à notre goût. Les vacances touchent à leur fin et il est déjà l’heure de remonter vers le Nord. La notion de temporalité est faussée en van, et malgré notre expérience passée, nous nous sommes à nouveau fait avoir. Frustrés de ne pas avoir fait beaucoup de randonnées, nous avons décidés de faire un saut par la Chartreuse pour la seconde fois du voyage. Quitte à prendre la route du retour, autant le concilier avec encore un peu de plaisir! Après notre passage éclair à Pont-en-Royans, et nos délicieuses ravioles grillées au bord du ruisseau, c’est reparti pour affronter les virages serrés le long de la falaise, où parfois seul un véhicule peut s’avancer. Un bel exercice de conduite qui demande une certaine maitrise pour manier un véhicule de plus de deux tonnes.   L’effort est récompensé par le spectacle que nous offre la vue. Une fois sorti du parc régional du Vercors, nous contournons Grenoble pour reprendre notre ascension du massif de la Chartreuse, côté ouest. L’idée est d’avancer pour gagner des kilomètres et ne pas avoir un trop long trajet à abattre le dernier jour. Cette fois-ci, nous savons précisément où nous arrêter: tout en haut d’un alpage en Savoie. Idéal pour profiter d’une nouvelle randonnée en montagne le lendemain matin. C’est le Pompon! Reste à trouver de quoi préparer notre dîner. Durant ces quelques jours, nous avons été vite confrontés au manque de petits commerces locaux dans ces secteurs reculés. Au mieux, nous tombions sur une supérette aux marchandises peu attrayantes. Aujourd’hui ne fait pas exception. Toujours sans victuailles, nous approchons de notre destination du jour. Les lacets se font moins nombreux, lorsque nous  passons le dernier village de notre trajet: Corbel.  Imaginez: fatigués de la journée, vous roulez sans perspective de repas alléchant. Et soudain, au détour d’un virage, vous débouchez sur une truc de dingue, tel un mirage dans le désert qui vous fait apercevoir au loin un oasis alors que vous mourrez de soif. D’un côté de la route, un petit restaurant de montagne, de l’autre, une jolie terrasse perchée au dessus la vallée. La vue sur le massif de la chartreuse inondé du soleil de fin de journée achève le tableau. Le temps de rejoindre le spot, de checker l’emplacement pour plus tard, et d’appeler le restaurant en question, nous faisons demi-tour pour nous attabler chez Pompon.  Une découverte totalement inattendue à la hauteur du cadre idyllique. Une équipe au top, tant au service qu’en cuisine, une ambiance bon enfant avec une grande partie d’habitués en guise de clientèle ce soir là, et un repas d’excellente qualité, plein de saveurs! Au menu, on a savouré entre autre, un délicieux velouté d’épinards au lait de coco et aux cacahuètes, et découvert un audacieux mariage de coques et diots de Savoie, très savoureux. Quant au tiramisu, la recette au citron était légère et fraîche, parfaite pour clore le repas. Belle découverte également avec un vin blanc sans sulfite. Vin SansoufrirClaude Quenard & FilsLe Villard, 73800 CHIGNINTél. : 04 79 28 12 04   Restaurant Pompon245 Rte de la Cluse, 73160 CORBELTél. : 04 79 65 73 01 Drôle de réveil Après un passage par la cuisine pour féliciter les chefs, nous regagnons notre spot pour passer la nuit. La place est fort heureusement encore libre, et nous sommes seuls. Nous ne faisons pas long feu, et nous tombons de sommeil, repus et heureux de ce bon moment passé. Au petit matin, la pluie tombe sur le toit et le vent souffle dans la toile. Mais ce n’est pas ce qui nous réveille à cette heure matinale.  Le bruit des cloches s’amplifie, les vaches approchent. Nous ouvrons les rideaux: en file indienne, elles traversent la route, guidées par le chien de berger. Un stand pour tirer le lait est installé non loin de nous, et nous assistons à la traite en direct! Une fois le spectacle terminé, nous prenons la route tôt, en quête de pain frais pour le petit déjeuner, direction le cirque de Saint-Même pour la randonnée du jour. Déterminés, ce n’est pas les quelques gouttes qui vont nous faire peur. Surtout qu’on est habitués aux balades sous la pluie dans la Chartreuse! La traversée de quelques villages typiques nous permet de rejoindre notre destination. L’occasion de s’arrêter à la première boulangerie pour acheter viennoiseries et jus de fruit. Nous apercevons au loin un petit regroupement de personnes: un maraîcher local semble y vendre sa production. Enfin! On a pu faire le stock de bons fruits et légumes savoureux. Et en prime le plaisir d’avoir passé un moment hors du temps, le petit monsieur a une habitude bien singulière pour notre époque: il fait le compte des achats sur un petit carnet, et énumère à voix haute, avec un charmant accent du sud, ses calculs un par un.  » trois et huit qui font onze, je retiens un, quatre et neuf, treize… » Ce petit détail nous a donné le sourire pour la journée. C’est finalement sous une pluie diluvienne que nous nous garons sur la parking du cirque de Saint-Même. L’avantage du mauvais temps: nous évitons la foule, l’endroit étant à priori très prisé aux beaux jours. Nous sommes en revanche privé du panorama, les nuages engloutissent les hauteurs des falaises. Nous enfilons nos manteaux imperméables, et armés de notre courage, nous démarrons la promenade. La pluie et la brume confère une ambiance mystique à cette randonnée, d’autant plus que nous ne croisons personne. Le parcours ombragé doit être agréable les jours de fort ensoleillement. De temps à autre, on distingue les sommets à travers le brouillard. Mousse et fougères tapissent le sol. Alors que la nature est partout aride, tout ce vert fait du bien. Le silence est apaisant. Loin des tumultes, juste le bruit de nos pas, et le grondement des cascades qui ponctuent le parcours.    L’eau est limpide et

Au cœur du Vercors

Après une bonne nuit au cœur du majestueux Vercors, nous avons bien envie de profiter encore de la quiétude de ce lieu. Cette matinée sera destinée à l’avancement de la rédaction de notre blog. Écrire demande du temps; il faut rassembler nos souvenirs, trier les photos, tout mettre en forme. Mais c’est un plaisir pour nous de partager, et cela permet aussi de constituer une sorte d’album souvenir qu’on aime parcourir au retour. Le temps d’une séance de kundalini yoga et de quelques réparations sur Joe, il est l’heure de déjeuner. Nous accommodons les restes pour préparer une salade revigorante, et après un rapide contrôle des niveaux, nous repartons de cet endroit magique pour d’autres découvertes. L’ancre à peine levée, un nouveau van pointe le bout de son nez en sens inverse, pour investir les lieux à son tour. Les places sont rares et convoitées!   Depuis le début de nos aventures, il est rare de nous attarder sur un spot plus d’une demie journée. C’est une observation qui nous revient régulièrement: il faut que nous puissions davantage prendre le temps de savourer chaque endroit. Une fois la vallée quittée, nous entrons dans le massif du Vercors par les emblématiques gorges de la Bourne. Moins spectaculaire que la route de Combe Laval (situé plus au sud, les lacets à flanc de la montagne semblent vertigineux), cette voie taillée dans la falaise n’en demeure pas moins impressionnante. Elle serpente entre les roches par une succession de tunnels, nous offrant de magnifiques vues sur le canyon. Nous avons emprunté la partie est à l’aller pour rejoindre Saint Martin en Vercors, et la portion ouest en quittant Pont-en-Royans le lendemain.   Reliant les villes de Pont-en-Royans et Villard-de-Lans, elle est la plus longue des routes typiques du Vercors, avec ses 24 kilomètres.   Camping à la ferme Nous faisons peu de route aujourd’hui et notre batterie est à nouveau à plat! Vivement que notre installation électrique devienne plus performante, grâce à l’acquisition d’un panneau solaire et d’une batterie plus adaptée à nos besoins. Il est l’heure de trouver un endroit pour la nuit et une solution de charge. Les villages traversés sont jolis mais pas d’endroit où dormir en vue. Découragés, nous faisons une pause rafraichissante à Saint-Martin-en-Vercors, sur une charmante petite place de village. Le bureau de tabac du village qui fait office de café, vend également des glaces. Il faut dire qu’après le temps couvert de la veille, la chaleur du jour nous plombe un peu. Nous en profitons pour poursuivre nos recherches de spots aux alentours, lorsque nous tombons sur une aire de camping naturel, dont nous avions croisé le panneau juste avant notre halte. Nous n’avons pas pour habitude de nous tourner vers cette solution, car elle ne répond rarement à nos envies, mais celui-ci, différent, nous a attiré.  Alternative version nature, le concept à la ferme est sans fioriture. Une prairie entourée d’arbres propose des emplacements vastes, permettant de ne pas être entassés les uns sur les autres. Le hangar sert de salle commune, avec accès au wifi et à des prises électriques. De l’eau est à disposition, ainsi que des sanitaires, dans un bâtiment adjacent. Nous avons même pu manger une belle salade verte cueillie directement dans le jardin pour une modique somme et goûter un vin local. Cette simplicité et accessibilité a aussi parfois du bon. Notre choix ne nous a pas déçu: pouvoir nous détendre dans une atmosphère conviviale sans se soucier de subvenir à nos besoins a aussi du bon.   Aire de camping naturelLes Moreaux, 26420 Saint-Martin-en-VercorsTél. : 06 63 79 31 43   Étape gourmande   Au petit matin, les niveaux d’eau et d’électricité sont à bloc. Mais avant de reprendre la route du retour, nous sommes tentés de faire un détour par un des lieux incontournables du coin: Pont-en-Royans, qui se présente comme la carte postale du Vercors, notamment pour ses maisons suspendues, classées monuments historiques.   Elles font en effet le charme de ce village pittoresque, coincé entre les contreforts du Vercors et l’éperon rocheux qui surplombe la rivière Bourne. Nous qui aimons le calme et l’authenticité, nous redoutions la déception (trop de monde, trop cliché). Notre intuition s’est confirmée une fois sur place, la foule ternie un peu la beauté du lieu. Cela nous rappelle qu’il vaut mieux se lever tôt pour profiter pleinement de ces endroits enchanteurs. Nous ne nous sommes pas attardés, juste le temps de passer dans une boutique acheter les fameuses ravioles, spécialité de Royans. Impensable de passer dans la région sans les faire découvrir à Julien! C’est à quelques minutes de là que nous nous sommes posés pour les déguster pour notre repas de midi. À l’ombre, au bord de l’eau et dos à une centrale hydroélectrique (déjà nettement moins sexy comme vue), c’est l’endroit (presque) parfait. Directement grillées à la poêle dans un filet d’huile d’olive, les ravioles sont juste servies sur une salade verte, on s’est régalés!  

Ca grimpe !

Montée du Charmant Som

Une bonne nuit de sommeil plus tard, notre entrain est revenu et nous sommes prêt à inverser la tendance pour cette nouvelle journée. Première étape, profiter de notre lever matinal pour une randonnée en montagne. Nous empruntons à nouveau le chemin de la veille, en sens inverse. La route serpente, des lacets à n’en plus finir, mais c’est tellement beau ! On ménage Joe dans la montée en roulant lentement mais surement. Malgré sa vulnérabilité d’ancien, il est tenace et nous mène sans sourciller au sommet.  Une fois le dernier virage passé, nous découvrons la vue imprenable sur les massifs alentours. Un premier parking nous réserve la seule place libre, ouf. Le spot est très prisé, il faut dire que le lieu est magnifique. Le vent frais est fort appréciable, surtout pour Joe qui a bien chauffé pour arriver jusque là. Ici, le calme. Juste le doux son des cloches du troupeau de vaches d’alpage et quelques voisins voyageurs comme nous. La météo grisâtre nous annonce une future promenade humide ! Nous prenons tout de même le temps de petit déjeuner, et malgré la pluie qui commence à tomber, on apprécie notre chance.   Dans le brouillard C’est en feuilletant le livre de Chloé et Gurkan que nous avons choisi la balade de ce matin. Courte et accessible, elle n’en demeure pas moins impressionnante. Le départ se fait devant la fromagerie, la dernière d’alpage, en Isère, à fabriquer et vendre sur place. Cet argument nous suffit pour y faire un arrêt avant l’ascension. Nous repartons avec une tomme de vache, du serac fumé (obtenu à partir du petit lait) et du saucisson, le tout bien à l’abri dans notre sac à dos. Nous rejoignons le sentier, et même si la marche reste technique, il nous faudra moins d’une heure pour arriver en haut.  À défaut d’avoir la vue attendue, c’est la brume qui nous accueille. La satisfaction d’avoir atteint l’objectif et le plaisir de pouvoir s’assoir et juste observer, pleinement dans l’instant, ne sont pas ternis par le mauvais temps.  Nous sommes dans un nuage sans visibilité, mais nous ressentons rapidement une sensation d’apaisement. L’envie de goûter nos achats du jour se fait vite ressentir, mais nous n’avons pas de couteau sur nous. Nous sommes dans le pays de l’Opinel, un promeneur va bien pouvoir nous dépanner! Ça ne loupe pas, une minute plus tard, nous dégustons nos trouvailles. Des chocards des montagne (sorte de corbeau à bec jaune) nous ont vite repéré et nous approchent à quelques centimètres, à l’aise . Nos peaux du saucisson et croûtes de fromage à picorer les épargnent de l’effort d’une chasse probable pour manger. L’Opinel rendu et notre paquetage refait, la magie météorologique opère et le ciel se découvre, nous laissant savourer la descente par l’autre flanc de la montagne. Changement de décor De retour à notre bercail roulant, nous prenons la route pour regagner le Vercors. Cette fois-ci, pas question de galérer à trouver un spot. Nous en avons repéré un aux abords d’une forêt, qui semble sympa et bien placé. Espérons que les photos prometteuses de l’application ne soient pas trompeuses, nous redoutons à présent les désillusions. Après quelques kilomètres de lacets supplémentaires, changement total de décor. C’est fou comme en une si petite distance, le paysage se transforme autant.   Ici la vallée est dégagée et plutôt verdoyante malgré les fortes chaleurs. On croise les doigts le temps des quelques kilomètres pour rejoindre le spot, la chance nous sourit, il est bien libre, et à la hauteur de nos attente. Mais avant de pouvoir souffler vraiment, reste encore l’installation. Le terrain est assez cabossé et en pente, il ne faut pas abîmer le van et la cuve d’eau en touchant le sol (Joe a été rabaissé par son précédent propriétaire) puis manœuvrer pour le mettre le plus possible de niveau (cela permet notamment de dormir droit). Julien part en éclaireur analyser le terrain et définir la meilleure trajectoire pour atteindre la place parfaite, juste entre les arbres, un peu à l’abri des regards et dans le sens de la marche pour repartir (on essaie de s’y tenir, par sécurité en cas d’urgence). C’est confiant qu’il reprend place à son poste de conduite, alors que Stéphanie agite ses bras tel un agent de piste pour éviter les obstacles. Ce ballet terminé, nous sommes plutôt contents: tout s’est bien goupillé et nous sommes posés à une heure correcte, qui plus est dans un endroit vraiment agréable! En retrait de la route, cachés par la végétation, à proximité d’arbres (indispensable pour le coin toilettes) et avec une vue sur les montagnes ! Cette fin de journée sera rythmée par une séance de yoga, d’un peu de tri de photos, de rangement, d’une bonne vaisselle.  La bonne surprise Nous rêvons à présent d’une bonne douche, sauf que notre stock d’eau est quasi à sec. Ni une ni deux, on ferme le van, on embarque la douche avec nous, et nous allons tenter notre chance dans la petite station du domaine skiable voisine, les Clots. Un restaurant est ouvert, et bien qu’il ne paie pas de mine, l’accueil est agréable. La carte promet d’alléchants plats montagnards, l’occasion est parfaite pour notre dîner ! La réservation est prise pour le début de soirée. En plus, ils nous offrent les 10 litres d’eau (ultra fraiche) nécessaires à remplir notre réservoir, directement à la tireuse à bière!  La dizaine de minutes de marche retour est compensée par la perspective de pouvoir enfin apprécier une toilette grand luxe (on a quand même préféré chauffer quelques casseroles pour ajouter de l’eau chaude). Une bonne douche plus tard, nous retournons au restaurant déguster une délicieuse fondue du Vercors, spécialement préparée pour nous. Mention spéciale pour le service très prévenant et pour le patron sympathique qui a réussi à trouver assez de pain et de fromage pour répondre à notre commande de dernière minute. C’est typiquement le genre de cadre qui ne nous aurait pas attiré de prime abord, mais on y a passé

Aux portes du Jura

Premier réveil, on ouvre les yeux sur la nature, presque seuls au monde. Quel bonheur de retrouver cette sensation de sérénité. Le temps que chacun vaque à ses occupations (séance de yoga au bord du lac pour Stéphanie et un peu de mécanique pour Julien), il est déjà l’heure de replier nos affaires et de reprendre la route. Après une rapide consultation de la carte, il s’avère que notre itinéraire vers le sud passe non loin de deux villages incontournables du Jura, étape parfaite pour ce second jour de voyage.   Balade dans le berceau du vin jaune   L’arrivée à Château-Chalon se fait dans la grisaille, les rues semblent désertes en cette fin de journée, et le village préservé de tout parking. Une fois Joe stationné sur un emplacement dédié aux camping-cars à l’entrée du hameau, nous ne croisons qu’une poignée de touristes. Règne une étrange ambiance d’abandon, malgré le charme des maisons en pierre bordées de roses trémières. Au gré de nos flâneries dans les ruelles, nous partons en quête d’un endroit où acheter du comté et une bouteille du fameux vin jaune qui fait la renommée de cette commune de Franche Comté. Nous trouvons le graal dans une petite fromagerie en fond de cour. Pour le vin, alors qu’on hésite à entrer dans une cave donnant sur la rue principale, un panneau dans une ruelle adjacente attire notre regard: après avoir sonné, nous entrons chez Michèle, une petite mamie qui a transformé une pièce de sa maison en boutique pour vendre le fruit de sa récolte. Une dégustation plus tard, nous repartons avec une bouteille de Savagnin, et un joli souvenir de ce moment authentique passé en compagnie de la viticultrice. Un dernier tour avant de partir nous conduit sur les hauteurs, pour un magnifique point de vue: le village est bâti sur un promontoire, surplombant la vallée. Les vignes, plantées en terrasses, recouvrent les coteaux à perte de vue. Nous quittons le village en même temps que la pluie arrive, désireux d’un bon repas du terroir pour clore la journée. Le restaurant convoité est déjà complet, mais heureusement, il propose un service à emporter: nous repartons une demi-heure plus tard avec un poulet au vin jaune et aux morilles à déguster dans notre van. Délicieux!   Domaine Michèle Mutiaux Rue des Sans Culotte – 39210 CHATEAU-CHALON Tél : 03 84 44 64 10 Email : jmutiaux@aol.fr   Restaurant Le Grand Jardin 6 Place Guillaume De Poupet – 39210 BAUME LES MESSIEURS Tél : 03 84 44 68 37 www.legrandjardin.fr   Découverte de la reculée de Baume   Le lendemain, toute autre ambiance: le soleil a fait son apparition et le décor change. Après une bonne nuit de sommeil, dernier passage aux abords de Château-Chalon. Au pied des vignes cette fois-ci, histoire de profiter de la vue sous un autre angle le temps du petit déjeuner. Mais aussi de prendre des forces pour la randonnée prévue ce matin à Baume les Messieurs. Niché au creux d’une spectaculaire reculée*, le village, entouré de verdure, est dominé par d’impressionnantes falaises calcaires. S’en dégage un mélange de force et de quiétude, à condition d’y venir suffisamment tôt pour éviter la cohue. Après un passage par l’Abbaye Saint-Pierre, nous démarrons l’ascension par un sentier rocailleux cheminant entre les arbres. Une fois arrivés sur le plateau,  le sentier longeant le cirque par le haut nous amène au Belvédère des Roches, nous offrant un beau panorama sur la vallée. La descente, le long du cours d’eau, est rafraîchissante et plus facile. Nous retrouvons avec plaisir le village, un dernier tour dans ses agréables rues et nous regagnons Joe. Cette belle balade a permis de nous dégourdir les jambes avant de reprendre la route!   * particularités géologiques du Jura, les reculées sont de profondes et étroites vallées qui pénètrent à l’intérieur d’un plateau calcaire bordé de parois abruptes. Elles aboutissent toujours sur un cul de sac, au fond d’un cirque.   Nous avons poursuivi notre descente vers le sud le restant de l’après midi. Le voyage en van c’est cela aussi, des heures de route, si l’on veut voir du pays. Après quelques essais de spots peu à notre convenance, c’est au bord du Rhône que nous avons posé notre campement pour la nuit. Et grande nouveauté, cela a été l’occasion de tester pour la première fois notre cabine de douche pliable, nous permettant d’utiliser la douche solaire dans toute circonstance (à l’abri des regards et du vent). Cette toilette grand luxe a été fort appréciée.      

Douce France

Le départ prévu lundi a été reculé de quelques jours car Joe nous a fait un petit caprice: alternateur HS. À défaut de trouver un garagiste pour nous dépanner (fin juillet, ils se font rares ou leur planning est surchargé), il est temps de jouer les apprentis mécano pour changer nous même la pièce. En attendant de recevoir notre nouvel alternateur, nous profitons de ce temps pour retourner chez Roberto; il nous donne un dernier coup de mains pour installer la cuve d’eau sous le châssis. Notre commande reçue, nous nous rendons chez Éric. Grâce aux précieux conseils de ce passionné de voiture ancienne que l’on nous a recommandé, la panne a pu être résolue. Quel plaisir de pouvoir travailler sur un moteur de ce type. Il y a de la place, tout est pensé pour être bricolé avec aise. Un tour de clé et le voyant de défaut sur le tableau de bord disparait, signe que le départ est proche ! Enfin… Il faut dire qu’on l’attend depuis des mois ce nouveau voyage.   Direction les Alpes du nord   Nous avions idée de rejoindre l’Italie, en passant par l’Allemagne, et la Suisse. Mais avec les jours perdus et la météo capricieuse, nous nous sommes mis en quête de soleil plus rapidement. Nous optons alors pour un parcours moins long, tout en restant en France. Cap au sud ! Après quelques recherches, notre choix s’arrête sur les massifs du Vercors et de la Chartreuse. C’est l’heure de retrouver notre organisation bien rodée: toutes nos affaires sont rangées dans les placards dédiés, le frigo est remis en place, les victuailles emportées , la cuve d’eau et le bidon remplis, le plein de diesel fait, ainsi que les niveaux et la pressions de pneus. Paré au départ!   Première Étape    Après avoir roulé quelques heures sur les petites routes de campagne nous faisons une première halte à Langres pour y passer la nuit. Bien que le temps ne soit pas encore au beau fixe, nous prenons déjà plaisir à être dans Joe, notre petite maison roulante, toute rénovée. Nous re-découvrons notre bolide mais nos habitudes de vie dans un habitacle réduit reviennent vite. La soirée est calme et douce, autour d’un bon repas, au bord d’un lac avec vue dégagée. Que demander de plus pour bien démarrer les vacances !?…  

Partir à l’aventure… sans Joe

Lorsqu’on entame un chantier, malgré un planning de travaux bien établi, il arrive souvent que la date de fin soit repoussée. La faute aux impondérables imprévus qui entraînent des retards plus ou moins longs!   En nous lançant dans cette rénovation, nous savions l’ampleur des tâches à accomplir. Mais une fois lancés, l’opportunité d’un véhicule déjà démonté nous a paru évidente pour rénover certains éléments que nous pensions faire plus tard. Autant faire les choses correctement maintenant, sinon nous ne les ferons jamais.   C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés fin mai, alors que Joe devait être achevé pour profiter du long week-end de la pentecôte, sans véhicule pour vadrouiller, malgré notre forte envie d’évasion. Qu’à cela ne tienne, nous allons partir à l’aventure malgré tout.  Nous nous lançons le défi de rejoindre dans la journée la frontière luxembourgeoise, mais à vélo, autre passion que nous partageons ! Objectif: départ de chez nous, à Pont-à-Mousson, et en suivant la Moselle à notre rythme, nous rejoindrons un petit village dans le nord mosellan, où la famille nous attend pour y passer la soirée.   Devant nous, 89 kilomètres ! C’est peu, et beaucoup à la fois, puisque la plus longue distance parcourue jusqu’à présent est de 70 kilomètres sur terrain plat, mais que nos sorties avoisines en générale plutôt les … kilomètres en moyenne. Nous avons repris depuis peu le deux roues après la pause hivernale, et nous ne sommes absolument pas préparés en termes d’équipement ! Nous avons donc anticipé notre préparation pour éviter déconvenues et mauvaises surprises : bagages, trousse de secours, équipement vestimentaire adapté, provisions, eau, GPS de vélo, outils et accessoires de réparation. Le trajet a été planifié et les dénivelés étudiés et la météo vérifiée: le départ se fera le matin à la fraîche, pour une arrivée à destination dans l’après midi.   Départ le jour J 10h du matin, après un dernier contrôle de la pression des pneus, nous entamons notre périple avec une belle énergie et un sentiment d’aventure. Les premiers coups de pédale nous guident le long de la Moselle. Le sifflement des oiseaux, la nage des cygnes au fil de l’eau, l’ombre de la végétation et le vent léger nous accompagnent dans notre progression (même une libellule a fait une partie d’un bout du chemin sur le cycliste de Julien).    Les premiers kilomètres se révèlent relativement faciles, nous permettant de nous échauffer progressivement. Nous ne cherchons pas à réaliser une performance, mais plutôt de trouver notre rythme dans la fraîcheur de cette agréable matinée. Nous marquons quelques pauses régulières pour nous désaltérer et nous ravitailler. Mais pas question d’être trop à l’arrêt, par peur de perdre la cadence. Nous passons par bons nombres de communes connues, dont certaines qui ont une importance particulière pour nous. Le parcours nous emmène ensuite sur une portion nouvelle pour nous, découvrant une zone moins ombragée. Plus les heures passent, plus l’effort devient intense avec la chaleur qui s’installe.   Il est temps de faire une pause repas, et c’est à Thionville que nous décidons de nous arrêté dans un petit restaurant en face de la zone portuaire. Une fois bien profité du repas, nous poussons même le plaisir jusqu’à aller manger une glace en terrasse au centre ville! Après cet arrêt plus long, il est difficile de remonter sur le vélo et la fatigue commence à se faire sentir dans nos jambes, mais notre détermination reste intacte. La dernière partie dans la forêt sur les chemins plus escamotés et avec du dénivelé a failli nous achevée, mais nous tenons bon, l’objectif étant proche à présent. Coup de pédale après coup de pédale, kilomètre après kilomètre, nous savourons chaque instant de ce petit périple.   Il nous a fallu finalement 4 heures 30 pour atteindre notre destination finale. Un sentiment de satisfaction et d’accomplissement nous envahi alors que nous posons le pied à terre à l’issue de ce premier mini voyage à vélo! Nous sommes épuisés physiquement, mais heureux. Inutile de préciser que l’accueil, la douche, le dîner et la bonne nuit de sommeil ont été mérité et justement apprécié…  

La dernière avant l’hiver

Voyage en van en Alsace

« Et si on repartait une dernière fois? » Voilà ce qu’on s’est dit sur le chemin de retour de Suisse, il y a  une semaine de cela. Une dernière virée avant de mettre Joe en hivernage. Nous avions devant nous un week-end prolongé, et l’envie d’aller à un salon des métiers d’art à Strasbourg: l’occasion toute trouvée pour retourner dans les forêts vosgiennes que nous affectionnons tant. Nous sommes à présent mieux rodés pour préparer nos affaires et remplir le van. Nous avons pris la route dès la sortie du travail, pas de temps à perdre! Cela nous permet de nous avancer sur le trajet, histoire de profiter au maximum du lendemain.   Dans la brume   Première étape: une halte dans la parc naturel régional des Vosges du Nord, à la frontière entre la Moselle et le Bas Rhin. Au programme, un réveil dans la brume et une séance de yoga en plein air (et en gros pull), une belle randonnée sur les sentiers forestiers, et la découverte du hameau de Graufthal, réputé pour ses maisons semi-troglodytes, construites dans la roche, à flanc des imposantes parois de granit rose. Nous avons eu bon espoir que le brouillard se lève en fin de matinée, mais le soleil est resté caché jusqu’au soir, et la nuit est tombée encore plus tôt. Nous reprenons alors rapidement la route pour nous rapprocher de Strasbourg, où nous prévoyons de passer notre seconde journée.   Le plein d’art et de gastronomie   N’ayant pas le courage de sortir la douche solaire par ces températures, la toilette se fait dans le van, au gant. L’idée nous est donc rapidement venue de profiter de ce passage en ville pour trouver une piscine, et prendre une vraie douche, au chaud! Nous n’avons pas fait les choses à moitié, et opté pour les bains municipaux de Strasbourg. Le bâtiment, inauguré en 1908 et classé aux monuments historiques, nous offre un véritable voyage dans le temps. Outre nous doucher, nous avons pu profiter de quelques brasses, et de l’espace détente fort agréable (sauna, bain bouillonnant, piscine nordique…), dans un décor théâtral! Une fois sortis, détendus et propres, la faim s’est vite faite ressentir. Cela tombait bien, nous souhaitions profiter de cette journée strasbourgeoise pour tester deux lieux. Le premier, un petit restaurant sans prétention, où déguster des bo bun savoureux et raffinés. Le second, une salon de thé proposant des pâtisseries sans gluten. On se sent comme à la maison grâce à la décoration cosy et décalée. La carte est appétissante, difficile de faire son choix, et pas de déception une fois les assiettes servies: les saveurs sont originales et les gâteaux très beaux . Bien rassasiés, direction le parc des expositions pour le salon des métiers d’art Résonance[s]. Parenthèse inspirante dans ce lieu idéal qui s’impose pour découvrir des œuvres créatives et de qualité. Vous le savez maintenant, on aime manger. Pas question de quitter l’Alsace sans déguster une spécialité régionale. Nous avons cherché une auberge alsacienne à la périphérie de Strasbourg, qui saura faire vibrer nos palais! Direction Stutzheim-Offenheim, au restaurant « Le Marronnier ». Ambiance familiale typique, intérieur traditionnel tout en bois, odeurs alléchantes, et délicieux vin blanc étaient de la partie. Une très bonne adresse que nous vous recommandons vivement.   A découvrir:  Bun Tastic, 51B Rue du Fossé-des-Tanneurs, 67000 Strasbourg 09 82 55 56 69   What the Cake, 51 Rue du Fossé-des-Tanneurs, 67000 Strasbourg   Le Marronnier, 18 Route de Saverne, 67370 Stutzheim-Offenheim 03 88 69 84 30   Avant le retour   Au petit matin et sous un temps maussade, nous reprenons la route pour rendre visite à des connaissances fraichement installés en Alsace, le temps d’un petit déjeuner improvisé. Après avoir refait le monde, le soleil a enfin daigné pointer son nez. Nous filons sans tarder à la Petite Pierre; une randonnée au départ du château nous y attend avant de rentrer, histoire de ne rater aucune miette de cette précieuse région. Quasi toute la balade se fait en forêt, avec de magnifiques points de vue au soleil couchant. La promenade se terminera de nuit à la lumière des smartphones… (aie aie aie, la frontale est restée dans le van ! ) Nous repartirons avec de belles images en tête, le cœur lourd que le week-end soit passé si vite. Nous vous expliquerons dans un prochain article pourquoi les retours sont toujours difficiles, mais en attendant, nous rêvons déjà du prochain voyage!  

La route nous appelle

Voyage en van dans le Doubs

Depuis notre dernière escapade dans les Vosges, nous avons apporté quelques améliorations intérieures à Joe. Un nouveau réfrigérateur, plus efficace et moins gourmand en énergie, prend la place du vieux Trimix Electrolux d’origine. La partie électrique a été optimisée pour assurer provisoirement nos besoins, en attendant le système définitif plus performant. Enfin, on a gagné du rangement, grâce à un nouveau meuble bricolé. Il nous permet une meilleure organisation à l’intérieur du van, et nous offre également une assise supplémentaire.   Van prêt, il est temps de partir Nous avions posé quelques jours aux vacances de la Toussaint, en prévision d’un nouveau voyage. Nous voilà à la veille du départ, et notre destination pas encore définie! Mais nous avions quelques idées en tête: Hollande, Luxembourg, Belgique, Jura, Suisse. C’est finalement en direction du Doubs que nous empruntons, comme à notre habitude, les petites routes de campagne. À la rencontre de nouveaux endroits méconnus de France. En chemin, Joe passe toutes les difficultés, et les cols (presque) sans sourciller. Et comme on roule (beaucoup) plus doucement, nous avons loisir de savourer les magnifiques paysages qui jalonnent le parcours.    Quand nous marchons Après la déconvenue de cet été où nous avons peu randonné, chaleur oblige, nous étions motivés cette fois-ci pour arpenter les chemins à pied. Pour cette étape dans le massif du Jura, nous voulions découvrir le Saut du Doubs. Arrivés sur place, nous constatons la renommée de ce site, les abords pour se stationner étaient déjà archi bondés. Changement de plan: nous nous dirigeons sur les hauteurs du village; le temps de remplir la cuve d’eau du van, et de préparer le repas de midi sous un soleil brûlant. Nous nous régalons pour ce jour d’une salade de chou rouge, pistache, maquereau, moutarde et pomme, riche en couleurs et saveurs. Nous voilà fin prêt, et cette fois-ci, la chance nous sourit, une place de parking s’est libérée. Chaussures de marche aux pieds, c’est parti pour notre randonnée. Le parcours a été ponctué par le chant des oiseaux heureux de cette belle journée, le rythme engagé de nos pas dans les feuilles mortes, le parfum de la forêt humide et la chaleur de nos mains enlacées. De quoi constituer la recette du bonheur sur ce beau chemin longeant le Doubs. Nous terminerons le retour dans la quasi obscurité, surpris par le changement d’heure (heureusement, nous avons toujours une lampe frontale dans le sac).   Deux spots, deux ambiances Pour notre premier spot, la veille de la randonnée, nous avons porté notre choix sur un endroit en forêt. D’un calme absolu, nettement mérité. Il a fait étonnamment doux cette nuit là, comme une fin de printemps. Signe d’un climat tristement déréglé. Le point positif, c’est qu’elle fut forte agréable. Au petit matin, le bruit des chasseurs au loin et le pas des lève-tôt en balade avec leurs chiens, nous ont sorti de notre sommeil. Quel plaisir de découvrir la forêt qui s’éveille de notre fenêtre, et de vivre notre quotidien à l’abri de notre petite cabane roulante. Tout est réuni pour passer un moment à la fois simple et magique, que nous apprécions à sa juste valeur.  Pour la seconde nuit en France avant de traverser la frontière, nous nous sommes installés au bord de l’eau, à Villers le Lac. Endroit parfait pour admirer les lumières de la ville de l’autre côté de la rive, en Suisse. Cerise sur le gâteau, nous avons pu dîner au Restaurant du Port, à deux pas de notre stationnement. Un moment réconfortant après une belle journée passée à la découverte du Doubs. Le réveil vue sur le lac dans le brouillard, les premières barques naviguant, les percées du soleil entre les nuages, nous faisons le plein de jolies images de ces instants et nous prenons à nouveau la route: la Suisse nous appelle…  

Première sortie avec Joe

Van life en Alsace

De retour de Reims, on se devait de repartir sans tarder, histoire de profiter de notre Joe. Après la résolution de quelques soucis techniques de dernière minute, on peut charger le van! On ne part que pour une nuit, les préparatifs sont simplifiés 🙂 Pour ce premier test, nous nous sommes décidés pour les Vosges du nord: passage par la Moselle est, avant d’apprécier les routes sinueuses d’Alsace.    La découverte de Joe On remarque vite que Joe a son caractère, ce qui le rend encore plus charmant. On prend le temps d’apprivoiser la boite de vitesse à l’ancienne, le moteur Turbo Diesel moins réactif. Le démarrage à froid dès le lever, c’est pas son truc; comme s’il était mal réveillé. Un petit café pour le conducteur, un coup de starter pour Joe, et c’est reparti. Sur la route, oui, il va moins vite, mais il semble expérimenté pour dépasser toutes les épreuves.  On peut enfin savourer les nombreux avantages de l’aménagement d’origine Westfalia: toit relevable (quel bonheur), partie cuisine avec plan de travail, gaz, évier et une pompe électrique pour l’eau: de quoi se faciliter grandement la tâche pour se laver ou faire la vaisselle. Le chauffage pour les matins frais, fort apprécié. Une table mobile pour préparer et prendre le repas, travailler ou jouer. Une banquette clic-clac qui se déplie en lit en quelques secondes, des placards pour ranger toutes nos affaires. Une incroyable sensation d’espace dans une si petite surface. Quelques inconvénients restent encore à résoudre: trouver la place optimale pour chaque chose, changer le réfrigérateur qui a fait son temps, réparer la plaque de cuisson à gaz d’origine, ajouter un espace de rangement pour l’épicerie et la vaisselle… Même si tout n’est pas encore fonctionnel, nous profitons de l’équipement déjà en place qui répond bien à toutes nos attentes: il nous amène un confort non négligeable dans notre aventure en van.    Les Vosges du Nord ?  Cette jolie région mérite vraiment le détour. Malgré le peu de temps que nous avions devant nous, nous avons réussi nous émerveiller de nombreuses découvertes: la petite chapelle au milieu de la forêt, la clairière pour passer la nuit sous les arbres, les impressionnants rochers aux airs de Colorado, les ruines de châteaux aux pierres rouges, dressés sur leur étroits promontoire rocheux… Et pour nous donner la force d’arpenter les sentiers, un arrêt restauration inattendu Au Cheval Blanc, à Niedersteinbach (67). Nous avons dégusté dans ce lieu gastronomique une délicieuse choucroute, ponctuée par un service et un accueil chaleureux,  aux sonorités alsaciennes. Une riche expérience locale.    C’est fou comme d’une région à l’autre, en quelques dizaines de kilomètres, le décor change. Une vue sur les Vosges et ses forêts à perte de vue, à quelques pas de chez nous! Nous avons pu mesurer pleinement la chance que nous a apporté ce changement, afin de pouvoir nous évader souvent, en toute simplicité.  

Une épicerie pas comme les autres

La Cabane de Valojoulx

Une des jolies surprises sur notre route a été la découverte de La Cabane des Jardins de Valojoulx. Au milieu d’un petit village de Dordogne, un service fermier en libre-service.   Leçon de commerce grandeur nature, ce système de vente alternatif est basé sur la confiance et l’économie locale en circuit court. Pas de vendeur, simplement un cahier où noter ses achats, une boite aux lettres pour y glisser son paiement et une corbeille à monnaie pour faire l’appoint. En échange, une multitude de produits du coin, légumes, plantes aromatiques, conserves, fromage, yaourts, œufs, vins, bières, fruits, riz, gâteaux, glaces, artisanat… Véritable caverne d’Ali baba, on y trouve même de grands frigos remplis de plats préparés maison ou un coin cuisine pour consommer sur place !    Si vous êtes de passage en Dordogne: La Cabane Libre-service fermier à Valojoulx OUVERT 7/7 DE 8h à 20h Le Bourg, 24290 Valojoulx